[DÉFI] Connaissez-vous le No Mow May ?
14/05/2025 |
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En mai, la nature fait ce qui lui plaît ! C'est ce à quoi nous invite ce défi simplissime à mettre en œuvre puisqu'il s'agit de mettre la tondeuse au placard et regarder s'épanouir le jardin...

À l’arrivée du printemps, on pourrait être tenté de croire que l’entretien du gazon est un passage obligé. Que nenni, puisque c'est justement au printemps qui la végétation s'active pour accueillir les pollinisateurs déjà menacés par l'usage intensif des pesticides.
Cet
article de Greenpeace démontre que selon plusieurs études européennes et américaines, les pelouses forment des écosystèmes de faible biodiversité et que l’état des lieux se détériore davantage quand l’intensité de la tonte augmente.
Une intensité de tonte élevée serait ainsi liée à une baisse dans le nombre d’invertébrés et à un appauvrissement de la diversité végétale.

L’idée derrière le mouvement
No Mow May, ou le défi Mai sans tondeuse, est d'inciter les citoyen·nes, mais aussi les villes, à tondre moins en faisant évoluer les mentalités. C’est le cas de villes comme Lyon, qui s’est engagée à laisser la moitié des 15 hectares du parc de la Tête d’or — un de ses plus grands parcs urbains — à l’état naturel suite au confinement de 2020. Mais aussi de Rotherham au Royaume-Uni, qui, grâce à une longue campagne de l’organisme
Plantlife, a cessé de tondre les bordures de ses routes et économise ainsi près de 37 000$ (25 000 euros) tous les deux ans en frais de tonte.
En plus de l'appliquer chez soi, pour celles et ceux ayant un jardin, il est donc de la responsabilité de chacun·e de sensibiliser autour de soi sur les avantages à limiter la tonte :
• favoriser la biodiversité, les plantes sauvages et les pollinisateurs
• réduire la présence des herbes envahissantes
• faire des économies d’argent et préserver les ressources
• avoir davantage de temps pour soi
• laisser faire la nature.
Attention, l'
obligation légale de débroussaillement fait exception dans les zones concernées par les forts risques d'incendie.